Depuis le communiqué officiel signé par le Directeur de cabinet du Chef de l’État, Guylain Nyembo, en date date du 20 février 2024, portant instructions relatives à l’expédition des affaires courantes par le gouvernement de la République, la classe politique se divise du jour le jour.

Pour les uns, le Chef de l’Etat a violé l’article 108 de la constitution du pays, d’autres par contre soutiennent qu’aucun texte de la République démocratique du Congo n’a été violé tel que le stipule l’alinéa 2 et 3 de l’article 110 de la constitution.

Pour le professeur, Charles Kazadi, il n’y a pas eu violation de la constitution, il y a eu le respect du principe sacro-saint de la continuité de service public.

“Le droit est réaliste, le pays est en guerre, en plus la question du gouvernement relève du droit public qui est le droit qui donne la continuité du service public, on ne peut pas tout arrêter parce que le mandat est terminé et, un ministre est élu député; mais le temps que le formateur ou l’informateur qui est déjà là termine le travail et que le gouvernement soit investi par le Parlement, ce temps-là s’il n y a pas un premier ministre, s’il n y a pas les ministres, on va gérer le pays avec une structure monstre, on ne peut pas laisser à la tête de l’Etat, des postes vides, là où il n’y aura personne pour faire la remise et reprise avec le nouveau ministre, sinon il y aura des situations incontrôlables”, a expliqué le professeur Charles Kazadi.

Et d’ajouter :

“C’est une stratégie de le garder encore en poste sans beaucoup de pouvoir, ce gouvernement sera là pour que chacun fasse la remise et reprise formelle avec son remplaçant, c’est une façon de responsabilisation juridique de chacun, il y a le respect du principe sacro-saint de la continuité de service public.” A t-il fait savoir

L’expédition des affaires courantes se fera conformément à l’article 6 de l’Ordonnance n°22/002 du 07 janvier 2022, portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement, ainsi que tous ses membres.

|Par Claudine Muika Museka

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