Préoccupé par la guerre interminable à l’Est de la République Démocratique du Congo, Badin Wetu, citoyen congolais, n’est pas resté indifférent face au sang des Congolais qui ne cesse de couler, aux pleurs nationaux ainsi qu’aux discussions non décisives des patriotes.
Selon lui, dans chaque pays en proie à la guerre, l’économie est mise à mal. La RDC ne peut échapper à cette réalité, car un pays en guerre voit les efforts de développement orientés vers le devoir sacré de protéger le territoire national, et donc de prioriser la sécurité et la défense plutôt que le bien-être social du peuple.
“D’une part, le peuple d’un pays en guerre a le droit de vivre. En ce qui concerne la RDC, des efforts sont déployés pour que chaque mois, au moins, les agents et cadres des services de l’État reçoivent leurs salaires malgré le coût de la guerre pour les finances publiques. Du moins, c’est partie remise, en dépit du retard parfois observé dans le paiement des salaires, on peut affirmer qu’ils sont payés après tout ; chose à féliciter.” A t-il fait savoir
Et d’ajouter :
“D’autre part, le peuple d’un pays en guerre a le devoir moral, citoyen et sacré, de protéger son territoire national. C’est ici qu’on retrouvera les VDP, les Volontaires pour la Défense de la Patrie ; les Wazalendo en font partie, n’en déplaise à ceux qui ont une autre opinion sur ces compatriotes.Mais parce que le devoir de défendre la patrie s’impose à tous, les autres citoyens devraient apporter leurs contributions. C’est dans cette optique que nous proposons à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, d’instaurer l’effort de guerre pour chaque Congolais travailleur du secteur public ou privé. Cette contribution devra être prélevée sur le salaire de chacun au prorata du volume de l’enveloppe, au moins 2 dollars pour les gagne-petits.Car il est inconcevable que, pendant que le pays est agressé, il y ait des citoyens qui vivent comme si ce n’était pas leur affaire, comme si c’était la guerre du Président de la République ou du Gouvernement. Ailleurs, les citoyens ont fait de la guerre d’agression de leur pays une question existentielle ; c’est le cas en Palestine et en Ukraine… Se mettre à adopter les termes de langage de l’ennemi pendant la guerre, comme le font certains politiciens ou religieux, relève soit de la complicité avec l’agresseur soit du manque de patriotisme” A expliqué le citoyen congolais
Pour finir,Badin Wetu pense que,Si chaque Congolais pouvait consentir à un prélèvement sur son salaire en vue de sauver la nation en danger, nous aurions tous posé un acte patriotique louable.
|Par Claudine Muika Museka