Dans son discours inaugural, lors de la cérémonie de l’investiture le 20 janvier 2024, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reconnu que le combat mené par ses adversaires politiques était dur lors de la campagne électorale, mais en se basant sur le devoir républicain, il a promis de respecter la constitution de la RDC quant au poste du porte-parole parole de l’opposition.

“Je saisis cette occasion pour accomplir mon devoir républicain, celui de saluer mes adversaires qui ont participé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays. En ma qualité de garant de la cohésion nationale, j’y veillerai; au même titre que j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitutionnalité”, a précisé le Chef de l’État.

L’article 8 de la constitution de la RDC stipule que l’opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés. Ils ne peuvent subir de limites que celles imposées à tous les partis et activités politiques par la présente Constitution et la loi. Mais dans le chef des opposants, Moïse Katumbi a demandé aux députés appartenant à son parti Ensemble pour la République de ne pas siéger à l’Assemblée Nationale jusqu’à ce qu’un mot d’ordre soit donné. Sinon, le leader de l’opposition congolaise a laissé entendre que son parti va décider s’ils vont ou non siéger à l’Assemblée nationale. Cette instruction sera-t-elle d’application dans le parti cher à Moïse Katumbi ? vu que la compétition électorale telle qu’évoquée par le candidat élu n’était pas si facile.

| Par Muika Museka Claudine

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